"Comment la situation sanitaire Covid-19 a-t-elle impacté votre vie sociale ?"
C'est la question que j'ai entendue une fois à la télé.
Hum, par où commencer ?
Confinement et Slow life
J'ai plutôt bien vécu le confinement de Mars à Mai.
Je suis d'un tempérament plutôt solitaire et j'apprécie ma propre compagnie.
Je vis seule dans un appartement de superficie convenable, j'ai la fibre et la 4G, Netflix, Amazon Prime, mes plantes vertes, un supermarché juste au rez-de-chaussée de mon immeuble, un métier qui me permet de travailler de partout tant que j'ai une bonne connexion internet et je peux garder le contact avec mes proches par Whatsapp et autres plateformes.
Je vis seule dans un appartement de superficie convenable, j'ai la fibre et la 4G, Netflix, Amazon Prime, mes plantes vertes, un supermarché juste au rez-de-chaussée de mon immeuble, un métier qui me permet de travailler de partout tant que j'ai une bonne connexion internet et je peux garder le contact avec mes proches par Whatsapp et autres plateformes.
Honnêtement, oui je suis privilégiée et j'ai bien vécu le confinement.
Mon corps et ma tête avaient besoin de ce rythme de vie un peu plus lent me permettant de vraiment me reposer, de ne pas courir après le temps comme je suis contrainte de le faire dans cette vie Parisienne.
Ma seule vraie inquiétude portait sur le fait que la maladie emporte mes parents au Gabon (une de mes amies proches a perdu ses 2 parents en moins d'un mois).
Le stress post-déconfinement
A l'inverse des gens qui l'ont vécu comme une libération, je vis le déconfinement comme une source de stress, surtout dans le cadre professionnel.
Ce n'est pas un stress qui me paralyse complètement et me donne des sueurs froides, non.
C'est un stress sourd, insidieux, comme en tache de fond dans mon processeur de cerveau.
Un stress qui m'envoie de petits shots de palpitations :
- à chaque fois que je vois des gens avec le masque en-dessous de leur nez,
- à chaque fois que je me demande pourquoi mon entreprise m'oblige à passer 3h de ma vie dans les transports en commun Parisiens bondés pour aller travailler alors que le télétravail n'impacte pas ma productivité,
- à chaque fois qu'on dépasse la capacité maximale d'une salle de réunion
- à chaque fois que je dois engloutir mon déjeûner en 20mn max à la cantine (directives de l'entreprise) comme si j'étais une oie parce que ramener mon repas et manger dehors n'est plus une option avec le froid qui s'installe,
- à chaque fois que je rentre chez moi le soir avec les tempes qui battent comme des tambours à cause des migraines liées au port du masque 11h par jour
- plus largement, à chaque fois que je me demande si je ne vais pas me faire contaminer/contaminer telle personne en passant du temps avec elle.
Pendant le confinement, je n'avais pas à me poser toutes ces questions.
Donc oui, il faut bien continuer à vivre mais pour quelle vie ?
Je ne sais pas. Je fais comme je peux au jour le jour.
Je vais souvent marcher 3 à 6 km, pour ajuster mes pensées, pour ma santé mentale parce qu'il y a d'autres aspects du boulot qui me serrent la gorge... Marcher m'aide un peu.
Vie sociale et Covid-19
Metro-Boulot-Dodo plus que jamais, c'est ça la vie ? Je refuse. Quitte à être déconfinée pour aller travailler, pourquoi ne pas en profiter pour voir des amis tout en respectant les gestes barrières ?
Les restaurants étant ouverts (pour combien de temps ?), j'en ai profité la semaine dernière, pour revoir un pote qui avait disparu de mes radars depuis des mois.
Pour ceux qui voudraient contribuer à sauver des emplois dans ce secteur d'activité en crise, plus que jamais il est conseillé d'appeler pour réserver une table au restaurant et d'être ponctuel !
Pour ceux qui voudraient contribuer à sauver des emplois dans ce secteur d'activité en crise, plus que jamais il est conseillé d'appeler pour réserver une table au restaurant et d'être ponctuel !
Nous sommes allés au Restaurant Italien Pesto Fresco que je recommande fortement pour la carte à des prix corrects.
Adresse
Presto Fresco
14 rue Montmartre
Paris 1er
01 40 26 83 94
Nous avons discuté pour faire la mise à jour de nos vies. J'en ai appris beaucoup sur le co-parenting quand les 2 jeunes parents sont séparés, sur le parenting quand on est colocation.
Pendant que je mangeais mes pâtes farcies Tortellacci Vegetariani et buvais mon verre de Lambrusco rouge, il me racontait qu'un de ses potes cas covid ne s'isole pas et ne prend pas la peine de prévenir les gens avec lesquels il passe du temps.
Révoltant. Pour moi, c'est un criminel, de ceux qui pourraitent se faire tester positif chlamydia ou sida et le cacher à leurs partenaires.
On va devoir vivre avec cette maladie car le risque zéro n'existe pas tant qu'il a des interactions humaines. Est-ce une raison pour vivre de manière inconsidérée ? Je ne pense pas.
Besos !
J'ai très mal vécu le confinement car le président nous a menti 14 jours au lieu de dire 55 jours. Je m'étai préparer à 14. J'ai aimé les 14 premiers jours, j'ai pu souffler, après je ne supportais plus. Pourtant j'ai une maison avec jardin et il faisait beau, l'école à la maison, au secours
RépondreSupprimerEn effet, les échéances reculées sans cesse ont pu créer du stress et une certaine lassitude surtout pour les parents qui ont dû en plus se transformer en professeur.
SupprimerA leur décharge, les politiques naviguaient un peu à vue dans une situation encore jamais vécue auparavant. J'espère que tu as pu souffler après le déconfinement.