Le 1er dimanche du mois, K et moi avons décidé de nous bouger les fesses pour se faire une expo. Pourquoi le 1er dimanche du mois? Tout simplement parce que pour beaucoup de musées et monuments, les visites sont gratuites ce jour-là à Paris. Oui je peux payer pour aller voir une expo ou visiter un monument mais si j'ai la possibilité de le faire gratuitement, pourquoi refuser?
Pour vous renseigner sur les lieux concernés, vous pouvez suivre le lien du site officiel de l'office du tourisme.
Pour Février, nous sommes allées voir l'expo l'Afrique des Routes au musée du Quai Branly.
"L’Afrique, un continent sans Histoire ? Si les a priori ont la vie dure, les faits, eux, sont indéniables : les Africains n’ont jamais vécu dans l’isolement. Longtemps ignorés, les échanges panafricains et extra-africains ont pourtant débuté voici des millénaires, bien avant les indépendances, la colonisation et l’arrivée des premiers navires portugais au milieu du XVème siècle. En témoignent les sculptures, pièces d’orfèvrerie ou d’ivoire, peintures et autres objets présentés dans l’exposition L’Afrique des routes.
Du cinquième millénaire avant notre ère à nos jours, celle-ci évoque ainsi les routes, fluviales, terrestres ou maritimes qui ont contribué à la circulation et aux contacts des hommes, des matériaux et des œuvres. Des chars gravés de l’Oued Djerat du Sahara aux porcelaines chinoises de Madagascar, des cultes et rituels candomblé d’Amérique du sud aux œuvres contemporaines métissées du Nigérian Yinka Shonibare, c’est le portrait d’un continent au cœur de l’histoire globale qui est ici dressé."
Il y a cette idée en arrière-plan qui veut nous faire croire qu'avant les grands voyages maritimes, il n'y avait rien en Afrique et que les explorateurs sont venus nous "découvrir". Cette idée que, hormis la gloire de l'Egypte, il n'y avait rien que des petits villages disséminés et isolés sur le continent. Cette idée que la colonisation est venue nous apporter Le Chemin, La Vérité et La Vie, au propre comme au figuré. Et malheureusement, les programmes scolaires d'histoire au Gabon ne m'ont pas vraiment aidée à penser le contraire.
Plus j'avançais dans l'expo, plus je me rendais compte de tous ces royaumes et civilisations d'Afrique Noire que je ne connaissais pas... C'est la curiosité qui fait tomber nos œillères et aller à la rencontre de notre culture. Je suis Africaine et si je ne connais pas mon Histoire, j'ai failli. Il y a tout un travail de réappropriation culturelle à faire et il n'est jamais trop tard pour commencer.
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Besos!
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