Ma soirée FashizParty de Fashizblack Mag

J'ai assisté à la soirée d'anniversaire du magazine Fashizblack. 

Le lendemain matin en me réveillant je n'ai pas assumé le mal de crâne qui m'a souhaité la bienvenue dans le monde réel. L'alcool c'est le mal et avec les bribes de souvenirs qui me revenaient peu à peu, j'ai pu dresser mentalement une chronologie des événements de la soirée.

La veille  

La tenue. C'était la soirée d'un magazine dédié au fasheune à la mode. Imaginez donc la pression en terme de "Qu'est-ce que je vais me mettre?" . J'ai secoué mon placard (en vain) dans l'espoir d'en faire sortir quelque chose de digne et honorable. J'ai donc opté pour une robe noire toute simple avec une paires d'escarpins couleur orange/ocre/brique/je ne sais pas trop, un collier doré et rouge et une pochette crème.

Le jour

C'était Mercredi, donc un jour de travail. Pour ne pas me trimbaler avec un sac de voyage, j'ai mis la robe en allant au boulot et les escarpins dans mon sac. ma poudre et mon blush dans ma pochette et voilà.

Avant d'aller à une soirée où je suis susceptible de boire modérément de l'alcool, je mange toujours un peu: question de survie. J'ai donc fait un saut au Sushi Shop (du riz pour tasser l'alcool ça le fait non?)

J'ai rejoins Wadji à Châtelet pour faire le chemin ensemble. Quand j'ai mis mes escarpins de 10 cm, je me suis dite que jamais je ne survivrais à cette soirée: elles me faisaient un mal de chien surtout que mes pieds avaient gonflé à cause de la chaleur! 

On arrive à la soirée, on dépose nos affaires au vestiaire et nous voilà à faire les femmes classes et distinguées à siroter nos cocktails. Ce qui est marrant dans les soirées c'est qu'au début tout le monde est classe, calme et danse en mode "comporta" (on bouge juste un peu en rythme avec les épaules carrées) et à la fin ça part en twerk. On arrive avec tout un tas de résolutions comme le 1er Janvier: Je ne bois pas beaucoup, Je ne danse pas parce que j'ai trop mal aux pieds à cause de mes talons, Je pars pas tard. Plus la soirée avance et plus on balaie de la main chacune de ces résolutions. 

Enfin bon, force est de constater qu'au cœur de la soirée, je n'avais plus mal aux pieds, je montais et descendais en ondulant (je le répète, l'alcool c'est la mal mes amis). 

Ma foi, ce fut une belle soirée et j'ai vraiment passé un bon moment. J'ai d'ailleurs dansé comme si c'était mon anniversaire. L'ambiance était vraiment au top, le DJ à fait le taf, comme on dit. Les gars étaient beaux, les filles étaient belles. 

Quand on arrive enfin à s'extirper du dancefloor brûlant, il y a la question "on rentre comment?". Nous avons opté pour le taxi. Je ne sais pas qui l'a appelé hier (Mymou je suppose) et il nous a déposé à bon port. Le plus dur pendant le trajet c'est de garder le regard fixé sur la route, vitres baissées, vent froid en luttant pour ne pas vomir éliminer le trop plein d'alcool. Mymou qui dit au taximan: "elle est cadre hein! si elle vomit, elle va payer le nettoyage!" 

En arrivant chez moi c'était simple: Bain, Bouteille d'eau et Dodo.

Le lendemain

Il y a quand même un phénomène assez étrange qui arrive quand je suis bourrée alcoolisée: dans mes rêves, je suis aussi bourrée alcoolisée... C'est à dire que le cerveau est court-circuité par l'alcool même au niveau des rêves?
Je me suis réveillée au stade terminal de la léthargie aiguë. Comment trouver la motivation pour aller travailler? Je ne sais pas, mais je l'ai trouvée. Mon régime hangover: de l'eau, des fruits, des légumes, de l'eau, des fruits, des légumes... 

Je n'ai pas donné les détails trop compromettants parce que "Tout ce qui se passe à la rue Berger, reste à la rue Berger".

Longévité et succès à FashizBlack Mag.

Besos!