Aujourd'hui, je vais vous parler d'un roman que j'ai beaucoup aimé: Histoire d'Awu de Justine Mintsa
Histoire d'Awu de Justine Mintsa - 4e de couverture
Awu ne demande chaque jour qu'à coudre sa vie au point de l'amour. Bon père, bon époux, Obame Afane a le courage de ses veines où coule aussi de l'encre rouge. Mais, cathédrale accablante aux fondements jaloux et possessifs, la forêt inextricable, porteuse d'une vie et d'une mort extrêmes, doit toujours triompher.Avec une innocence brutale, Histoire d'Awu raconte l'indicible réalité que vit Awudabiran', dite Awu, comme un cri de tendresse cruelle, dans un village au cœur de l'Afrique noire d'aujourd'hui, quand s'effilent ou s'ensauvagent tous les codes et les repères.
Histoire d'Awu de Justine Mintsa - Mon Avis
Au travers du récit, péripéties comprises, l'auteur Justine Mintsa, traite de la place de la femme, ici Awudabiran, dans une société Gabonaise en mutation entre tradition et modernité.
Awu et sa condition d'épouse.
« En échange de leur fille, la famille a reçu une somme rondelette, des pagnes, de la boisson et du bétail en quantité respectable… » (page 12).
C'est le principe de la dot qui permet à l'homme et à sa famille de "posséder" l'épouse, jusqu'à la mort du mari. A la mort de son mari, Awu et ses enfants sont complètement dépouillés. Awu va donc devoir se battre et ne pas se laisser marcher sur les pieds longtemps.
Awu et son rêve d'épouse.
« Qu’un jour son mari la tienne par la taille et la serre très fort, à lui faire perdre le souffle » (page 15).
Amour, moralité et bonne foi sont les valeurs qu'elles inculquent à ses enfants et qui font d'elle le garant de la stabilité du foyer, même après la mort d'Obame Afane son mari.
Envers et contre tout, Awu veut un mariage d'amour dans une société traditionnelle où le romantisme n'est pas du tout monnaie courante. Elle refuse de n'être qu'une terre fertile pour son mari, sachant que ce denrier garde toujours en lui le souvenir de sa 1ère épouse défunte.
Bonne lecture!
A lire aussi : Comment cuisiner son mari à l'Africaine de Calixthe BEYALA.
kikou lyly, ça va???
RépondreSupprimersuper tn blog...je l'ai parcouru en entier hier soir...franchement chapeau !!!
oui ça va Priss!!! Partage Partage guééééé!
RépondreSupprimerje l'ai lu en première si je me souviens bien ! oui j'avais bien aimé, même si c'était triste. Et au contrôle de lecture je me suis ramassée en confondant le nom du mari et celui de son père lol
RépondreSupprimervous qui avez de lit awu quelles sont les partis qui parle d’amours ?
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